Alexia
Alexia 26 ans
Gérer son traitement

Témoignage :

Diabétique de type 1 depuis janvier 2004, j’ai pu bénéficier de ma première pompe à insuline en 2008, à l’âge de 12 ans. Depuis, je ne men sépare plus. J’ai toujours bénéficié de pompes filaires. Depuis janvier 2023, je suis en boucle fermée hybride.

Lipodystrophie, un terme peu sexy mais auquel toute personne diabétique ou proche sait à quoi il fait référence. J’ai pu en faire les frais au cours de ma vie de patiente, comme de nombreuses personnes j’imagine.

Quand j’étais plus jeune, à l’époque où je n’avais pas encore de pompe à insuline, et avec les multi-injections, j’ai pu faire des lipodystrophies notamment aux bras, la principale zone d’injection, car très tôt, j’ai refusé les piqûres, puis par la suite les cathéters, sur l’abdomen. Nous changions alors les zones d’injection, en parlions avec le diabétologue et prenions les préconisations nécessaires pour les éviter, ou ne pas les aggraver.

Une fois sous pompe, j’avais une certaine facilité à placer mon cathéter où je souhaitais, sauf l’abdomen et je n’ai pas eu de lipodystrophie.

Ça n’est que dernièrement, au cours de ces 6 derniers mois, que je posais à la fois mon cathéter et mon lecteur de glucose en continu au niveau des bras, sans me préoccuper des rotations préconisées. Le geste, au moment du changement de cathéter est tellement mécanique, répétitif, que je ne me souciais pas des changements de zone et j’étais confortable à porter mes dispositifs sur les bras.

C’est au cours des vacances, en juillet 2023, que j’ai ressenti des petites lipodystrophies d’abord sur le bras droit, puis sur le bras gauche, à quasiment une semaine d’intervalle. En me palpant les bras, je ressentais parfaitement cette petite boule quasi invisible qui était également douloureuse au passage de mes doigts sur la peau.

Souhaitant reposer mes bras pour une longue durée, j’ai ainsi trouvé de nouvelles zones, en veillant à la rotation (partie droite ou gauche du corps) et sur la zone en elle-même.
Par exemple, je pose désormais davantage mon cathéter sur le thorax, sous les clavicules, et à la naissance de la poitrine (au niveau des pectoraux donc). Je sollicite également mes cuisses, le haut des cuisses pour y poser le cathéter, mais je sollicite également les épaules, notamment au niveau des omoplates. La seule contrainte est de pouvoir lever le bras qui insert le cathéter suffisamment haut pour atteindre son omoplate opposée.

Je souhaite en parler à mon diabétologue afin que l’on réfléchisse ensemble à ce qui pourrait davantage me convenir et en attendant cet échange, je m’applique à faire une bonne rotation des zones sollicitées, changer mon cathéter tous les 3 jours maximum. Je veille quotidiennement à hydrater ma peau et reste à l’écoute de mon corps, en toute circonstance !

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