Témoignage de : Sandra 22 ans
Sandra 22 ans

Témoignage :

« Il ne faut pas se mettre de barrière »

Atteinte d’un diabète de type 1 depuis 2014, Sandra est passée sous pompe dès ses 14 ans puis sous boucle fermée hybride en 2023. Elle revient sur ses expériences de voyage et nous livre ses conseils pour voyager sous boucle fermée hybride, le plus sereinement possible.

Je pense déjà qu'il ne faut pas se mettre de barrière pour voyager avec un diabète. Même si je n’ai pas encore voyagé hors d'Europe pour l’instant, je ne veux pas que ça m'empêche de le faire. De plus, le passage à la boucle fermée a vraiment réduit ma charge mentale. J'ai depuis l'impression d'avoir moins de choses à gérer en lien avec mon diabète, de moins y penser, donc c’est d’autant plus facile de voyager désormais.

Pour l'instant, j’ai surtout voyagé en Europe, pour des voyages d’une semaine ou d’un weekend, à Rome, Madrid, au Portugal ou à Bruxelles. La première fois que j'ai pris l'avion avec ma boucle fermée , c'était pour aller au Portugal et j'étais au départ un peu angoissée par le passage des portiques. Mon prestataire m'avait fourni un document en français et en anglais expliquant que j'avais une pompe à insuline. Même si on peut normalement passer les portiques sans enlever la pompe, je préférais prévenir les agents de sécurité pour éviter tout problème. Mais globalement, il ne faut pas trop s’en faire, dans les aéroports, les gens sont habitués et savent gérer ces situations.

Pendant le vol, je garde toujours mon matériel et mon insuline avec moi, je ne le mets jamais en soute. C'est surtout pour éviter de les perdre avec mes bagages et de me retrouver sans rien sur place. Pour conserver mon insuline, je mets mes stylos dans une pochette isotherme avec un pain de glace. Je préviens toujours à l'aéroport que j'ai du liquide sur moi. En général, je n'ai pas de problème. Pour les vols, j’emporte toujours avec moi des stylos d'insuline en plus de ma pompe, pour pouvoir remplir mon réservoir et aussi en cas de problème avec la pompe.

Si je devais partir plus loin, je serais surtout attentive à prévoir davantage de matériel en avance, plus que nécessaire. Je m'assurerais d'avoir mes ordonnances traduites et suffisamment d'insuline pour ne pas avoir besoin de chercher quoi que ce soit sur place !