Témoignage de Alexandra – 36 ans
Alexandra 36 ans
Porter une pompe

Témoignage :

Je suis diabétique de type 1 depuis l'âge de 16 ans, traitée par XXXX et XXXX (environ 4 à 5 injections par jour). On m'a souvent proposé la pompe à insuline durant mes hospitalisations mais je reste très réfractaire à cette idée pour plusieurs raisons : d'une part, je ne vois pas vraiment en quoi elle est plus pratique ou plus efficace que mon traitement actuel (puisqu'il faut soi-même adapter les doses de bolus et qu'il faut supporter cet objet collé au corps en permanence), d'autre part, je garde un très mauvais souvenir d'une pompe que l'on m'avait placée sur le ventre, en 1993 (la nuit, dès que je me retournais, l'aiguille se déplaçait sous ma peau et la douleur me réveillait systématiquement). De plus, j'ai du mal à imaginer comment il est possible de se vêtir et de rester féminine avec cet objet que je trouve très encombrant et très voyant, quoi qu'on en pense.

Bien entendu, je serais rassurée de ne plus faire de grosse hypoglycémie (mais je ne vois pas comment la pompe pourrait empêcher cela...ce n'est vraiment pas clair). Avant, je pensais que l'insuline présente dans la pompe était une insuline basale, lente (ce qui aurait permis d'avoir toujours 24h/24 de la XXXX en action, quand on sait que celle-ci, chez beaucoup de patients, ne fonctionne que de 18 à 21h). Mais en lisant ici que c'est de la rapide, je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais préférer ce traitement à mes injections (pas pratiques quand je sors, certes, mais qui, au moins, me permettent d'être libre de mes mouvements toute la journée.) Où est donc l’énorme bénéfice dans ce traitement par pompe? Je cherche encore...