Lorsqu’on est diabétique, la question du traitement par pompe à insuline peut, à certains moments de la vie, se poser.
Par méconnaissance, par peur des inconvénients ou des dysfonctionnements, la pompe à insuline suscite parfois des réactions immédiates ou a priori négatives : hésitations, inquiétudes, rejet… Bien que certaines études aient montré une amélioration de la qualité de vie chez certains patients grâce à ce traitement, il peut être mal vécu par d’autres. Pour ces raisons, il est indispensable d’avoir toutes les informations nécessaires, indications et contre-indications pour envisager ce mode de traitement sereinement, pour peser le pour et le contre, en concertation avec son médecin.
Mélanie : » Pour ma part, je refuse catégoriquement la pompe à insuline pour la simple et bonne raison que j’ai une peur bleue des cathéters et ne souhaite absolument pas être reliée à un appareil 24 heures sur 24. Je l’ai toujours refusée du début de mon diabète jusqu’à maintenant et ne consent toujours pas à utiliser cette méthode. De plus, je ne me sens pas capable de me poser moi même mon cathéter et de devoir le changer tous les 3 jours, je serai capable d’oublier ! Je préfère me faire mes quatre injections par jour, cela dure 10 secondes, soit 40 secondes dans une journée, et le reste de ma journée, je n’en parle plus, tout est oublié ! »